Conduite et verres correcteurs sont de plus en plus souvent les ingrédients principaux d’un trajet en toute sécurité. En effet, ce n’est plus un effet de mode, mais l’une des conséquences de l’avènement du numérique : de plus en plus de conducteurs voient leur vision se détériorer, et doivent donc porter un dispositif de correction visuelle pour être en état de conduire.
Les conducteurs portant de verres correcteurs
En France, le Code de la route mentionne l’obligation pour les conducteurs d’avoir une acuité visuelle d’au moins 5/10ème. Si l’un des yeux d’un usager est doté d’une acuité inférieure à 1/10ème, l’autre devra en posséder une d’au moins 5/10ème. Si cela n’est pas le cas, l’usager sera obligé de porter des verres correcteurs.
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Aussi, dès l’inscription à l’examen du permis de conduire, les futurs conducteurs doivent l’indiquer afin que la mention « dispositif de correction et/ou de protection de la vision » soit présente sur le célèbre sésame rose.
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Quelles sont les obligations ?
Les obligations des conducteurs qui portent des verres correcteurs dépendent du défaut visuel. Dans tous les cas, il est conseillé de faire régulièrement contrôler sa vue par un professionnel afin d’avoir une correction adaptée. Ensuite, qu’il s’agisse de verres correcteurs ou de verres de contact, il est obligatoire de posséder un second dispositif dans son véhicule lors de chaque trajet. Cela doit permettre au conducteur de mener à bien son trajet, même s’il venait à prendre ou à endommager sa paire de lunettes.
Enfin, il est fortement conseillé lors de chaque renouvellement des verres correcteurs de faire réaliser une seconde paire, mais cette fois-ci de solaires. Ainsi, même lorsque la météo est bonne, le conducteur disposera de la meilleure correction possible, pour pouvoir conduire en toute tranquillité.
Pourquoi conduire sans verres correcteurs est-il dangereux ?
Quel que soit le moyen de locomotion que les usagers utilisent, la majeure partie des informations qu'ils perçoivent sont visuelles. C’est pour cela que, dans la plupart des cas, conduite et verres correcteurs riment avec un trajet réussi. Le fait de ne pas ou de mal voir une information fournie par la signalisation peut avoir des répercussions très graves. Ce comportement met en danger le conducteur du véhicule, ses passagers, mais également tous les autres usagers qui viendraient à croiser sa route.
Conduire avec des lunettes de soleil
Les automobilistes qui circulent de jour sur le réseau routier français peuvent tous se retrouver confrontés à différentes sources d’éblouissement. Si le fait d’abaisser le pare-soleil permet généralement de réduire les éblouissements causés directement par le soleil lorsque celui-ci entre dans le champ de vision du conducteur, d’autres sources d’éblouissements et de gêne peuvent se retrouver sous le niveau des pare-soleils.
Un autre moyen permettant de lutter contre les sources d’éblouissement lorsqu’un conducteur circule de jour est lié à la possibilité de porter des lunettes de soleil. Qu’elles soient de vues ou non, les lunettes de soleil vont permettre d’atténuer les effets des lumières rasantes sur la vue du conducteur ou de stopper les éblouissements causés par des reflets dans les flaques présentes sur la chaussée, par exemple.
Les lunettes conçues pour la conduite de nuit
S’il est une situation où le port de verres correcteurs dans le cadre de la conduite est véritablement essentiel pour les usagers de la route ayant des troubles de la vision, c’est dans le cadre de la conduite de nuit. La vision humaine est de base moins performante de nuit que de jour, l’abaissement de la luminosité ayant tendance à altérer la perception qu’aura le conducteur des distances ou de la forme des obstacles.
Il existe dorénavant des lunettes spécialement conçues pour la conduite de nuit, composées de verres polarisés qui rendent la vision nocturne plus efficace chez les usagers de la route qui les portent. De plus, les conducteurs qui portent de telles lunettes bénéficient d’un meilleur confort visuel ce qui leur permettra de réduire en partie les effets des risques induits généralement par la conduite de nuit, comme une fatigue oculaire plus importante, des maux de tête ou encore un rougissement des yeux.
Si ces lunettes peuvent se porter seules pour les usagers de la route qui n’ont pas besoin de verres correcteurs lorsqu’ils conduisent de jour mais sont sensibles aux effets de la conduite de nuit sur leurs yeux, elles peuvent également être portées sous la forme de surlunettes en complément de lunettes de vue classiques ou bien sous une forme de lunettes classiques en complément de lentilles de contact.
Les sanctions en cas de conduite sans porter ses lunettes de vue
Peu de conducteurs en ont conscience, mais au même titre que l’alcoolémie, les forces de l'ordre peuvent procéder à un contrôle de la vue du conducteur lorsque cela s’impose. C’est généralement le cas lorsqu’ils constatent durant une patrouille des mouvements de trajectoire anormaux d’un véhicule. Dans certains cas, cela peut entraîner l’immobilisation du véhicule.
Le fait de ne pas porter ses verres de correction pour un conducteur peut lui valoir une amende d’un montant de 135 € ainsi qu’une perte de 3 points sur son permis de conduire.
Les dernières études qui ont été menées par la Sécurité routière tendent à démontrer que quasiment deux conducteurs sur dix conduisent avec un défaut visuel non ou mal corrigé. Certains auraient même un niveau de vision inférieur à celui attendu par le Code de la route. À grande échelle, cela représente plusieurs millions de conducteurs, mais également de trop nombreux accidents de la route.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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