La vue est le sens le plus important dont disposent les usagers de la route lorsqu’ils sont aux commandes d’un véhicule motorisé. Dans le cadre de la conduite, ce sens est spécifiquement caractérisé par le champ visuel, qui est composé d’un champ de vision central et d’un champ de vision périphérique, permettant à l’usager d’appréhender visuellement son environnement de conduite et de réaliser certaines actions en conséquence. Avant de passer son Code de la route, chaque conducteur doit savoir comment fonctionne son champ de vision, et quelles seront ses limites lorsqu'il sera au volant d'un véhicule.
Qu’est-ce que le champ visuel ?
Pour faire simple, le champ visuel est la zone couverte par un œil fixant un point situé droit devant lui. Le champ visuel en conduite est donc logiquement très important, puisqu’il permet de détecter un maximum d’indices de conduite, qui permettent alors à l’usager d’adapter son comportement, afin de réduire les risques d’accidents de la route. C’est pour cette raison qu’il est primordial pour les usagers de faire contrôler leur vue en consultant un ophtalmologiste avant de s’inscrire au permis de conduire. Ainsi, si leur vue doit être corrigée, ils pourront faire le nécessaire avant leur épreuve.
Lors de leur demande de permis de conduire auprès de l’ANTS, les candidats devront alors préciser si leur vue est corrigée ou non. Cette précision entraînera une restriction additionnelle indiquée sur le permis de conduire. C’est notamment le cas pour les conducteurs devant porter une correction de la vision (paire de lunettes ou lentilles). Le champ visuel correspond donc à la capacité d’un seul œil à voir devant et “autour” de lui.
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Composition du champ visuel
Le champ visuel est généralement défini comme étant la capacité d’un seul œil à voir ce qui se passe devant et autour de lui. L’addition du champ visuel de chacun des deux yeux du conducteur forme ce que l’on appelle le champ de vision, qui comporte deux types de visions :
- la vision centrale
- la vision périphérique
Champ visuel central et périphérique
Comme son nom l’indique, le champ de vision central représente la vision de ce qui se trouve juste devant l’usager. Si un conducteur regarde un point fixe devant lui, il s’apercevra facilement que tout ce qui est devant vous est clair et précis.
La vision périphérique comprend, quant à elle, le fait de visualiser ce qui se trouve sur les bords de la vision centrale, le long d’un un axe plus ou moins large en fonction des individus. En reprenant l’expérience citée plus tôt et en regardant devant eux, les individus se rendront alors compte qu’ils sont à même de détecter ce qu’il se passe sur les côtés de leur vision. Cependant, les éléments se trouvant dans leur vision périphérique ne seront pas distingués clairement par l’usager.
Le champ visuel à l’arrêt
À l’arrêt, le champ de vision d’une personne n’ayant pas de problèmes de vue est d’environ 180°. Une autre expérience peut aider les conducteurs à visualiser cet aspect de leur champ de vision. Les individus souhaitant tenter cette expérience devront tendre leurs deux bras droit devant eux et mettre leurs pouces en l’air, tout en fixant un repère immobile situé loin devant eux. Tout en fixant ce repère, ils devront écarter doucement les bras, et ne s’arrêteront que lorsqu’ils commenceront à ne plus voir leurs pouces. En maintenant leurs bras dans cette position, ils auront alors un aperçu de la taille de leur champ de vision.
Cette expérience permet aux usagers de la route de comprendre qu’ils peuvent voir certains éléments distinctement, alors que d’autres seront moins visibles. Mais le fait d’apercevoir ce qui se passe autour de lui pousse l’usager à rester alerte et l’incite à agir rapidement pour éviter tout danger, qui devra néanmoins être parfaitement appréhendé grâce à un rapide mouvement de la tête.
Les différents facteurs modifiant le champ visuel
Le champ de vision des usagers de la route peut être altéré par plusieurs facteurs, dont la plupart sont liés à l’état du conducteur comme :
- l’alcool
- les stupéfiants
- la fatigue
Le seul facteur de modification du champ visuel externe au conducteur est la vitesse. En effet, plus la vitesse à laquelle circule un véhicule est importante et plus le champ de vision de l’usager sera réduit. C’est à cause de cet “aspect physiologique” modifiant son champ de vision que le conducteur doit redoubler de vigilance lorsqu’il circule à une vitesse importante.
Certains actions de prévention routière aident les usagers de la route à bien appréhender les altérations provoquées par des facteurs extérieurs sur leur vision. C'est le cas par exemple des lunette simulation alcool, qui permettent de recréer les distorsions visuelles, la perte d'équilibre ou encore les vertiges provoqués par l'alcool, afin de mieux comprendre l'impact de l'alcoolémie sur la conduite.
© Antoine Levesque
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adaptée à votre profil de conducteur.
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