L'éthylotest est un appareil permettant d'évaluer le niveau d'alcoolémie d'un conducteur. Moins précis qu'un éthylomètre, il permet tout de même de mesurer efficacement le taux d'alcool dans l'air expiré des usagers de la route. Depuis mai 2020, un l'éthylotest n'est plus obligatoirement présent dans chaque véhicule, mais chaque candidat au Code de la route doit être conscient de l'importance liée à ce dispositif de sécurité lors de sa présentation à l'examen.
Éthylotest : ce que dit la loi
Si le décret publié au Journal officiel le jeudi 1er mars 2012 impose bien aux conducteurs d'être en possession d'un éthylotest chimique ou électronique dans leur véhicule, les usagers ne sont soumis à aucune sanction en cas d’absence de cet appareil dans le véhicule lors d’un contrôle réalisé par les forces de l'ordre. Si la remise d'une amende de 11 euros était initialement prévue en cas d'infraction, cette mesure a finalement été abandonnée.
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Il reste cependant vivement conseillé aux propriétaires de voitures, de cyclomoteurs, de camions et autres véhicules motorisés circulant sur la chaussée de se doter d'un appareil de mesure du taux d’alcoolémie expiré. Ce dernier doit pouvoir fonctionner parfaitement et doit être certifié "norme NF". L'acquisition d'un dispositif standard ne coûte que quelques euros, mais contrairement aux éthylotests électroniques, il ne sera pas réutilisable. Les usagers devront donc dépenser quelques euros supplémentaires s’ils ont besoin de se procurer un stock d’éthylotests chimiques conséquent avant d’être autorisés à démarrer leur véhicule.
L’auto dépistage et les systèmes EAD
La sécurité routière considère que l’éthylotest chimique ou électronique est un excellent moyen pour permettre à un usager de s'auto dépister afin de savoir s'il peut prendre le volant ou s'il doit trouver une autre solution, comme céder les clés de son véhicule à un autre usager, se faire raccompagner, prendre les transports en commun ou dormir sur place.
De plus, les établissements ouverts de nuit et autorisés à servir de l’alcool entre 2 heures et 7 heures du matin ont à présent l’obligation de mettre à disposition de leurs clients des éthylotests certifiés norme NF. Depuis le 1er juillet 2015, la limite d’alcoolémie est de 0,2 gramme par litre de sang pour les jeunes conducteurs en période probatoire et en dessous de 0,5 gramme par litre de sang pour les chauffeurs expérimentés.
Depuis 2015, des fabricants automobiles équipent leurs véhicules neufs de dispositif antidémarrage EAD (éthylotest antidémarrage) afin de lutter activement contre les accidents de la circulation, et réduire ainsi le taux de mortalité lié à l'alcool.
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Fonctionnement des éthylotests chimiques
Les éthylotests chimiques fonctionnent à l'aide de réactifs réagissant à la présence d'alcool dans l'air expiré par l'usager utilisant ces dispositifs. Il suffit au conducteur de souffler dans le ballon inclus dans l'éthylotest, ceci après avoir vérifié sa date de péremption, qui est généralement de deux ans à compter de la date de production. Une fois le ballon gonflé, l'usager doit briser les extrémités étanches du tube d'analyse, ou doit exercer une pression sur ces mêmes extrémités en fonction des kits utilisés.
Lorsque le tube est prêt à l'emploi, il ne reste plus à l'usager qu'à insérer le tube dans le ballon, puis à appuyer sur celui-ci afin d’en faire sortir l'air expiré par l'usager. Si le réactif devient vert, et si la réaction dépasse la ligne rouge imprimée sur le tube, qui représente la limite légale permettant à un conducteur de conduire malgré une consommation d'alcool, alors l'usager ne pourra pas prendre le volant de son véhicule.
L'alcoolémie au volant
Chez l'être humain, la consommation excessive d'alcool agit principalement sur le système nerveux central, et provoque, dès que l'alcoolémie dépasse les 0,5 g/L (500 mg/1 000 mL) de sang, les effets suivants :
- le rétrécissement du champ visuel
- l'augmentation de la sensibilité à l'éblouissement
- l'altération de l'appréciation de l'espace et notamment des distances
- la diminution des réflexes
- l’augmentation du temps de réaction
Ainsi, face à un événement soudain, les conducteurs ivres n'auront pas les capacités cognitives nécessaires pour éviter une collision. De plus, les facteurs euphorisants de l'alcool peuvent rendre la conduite plus dangereuse pour l'automobiliste, mais également pour les autres usagers roulant autour de lui.
Les sanctions liées à l'alcoolémie au volant
Conduire en état d'ivresse est une infraction au Code de la route. Si, en dépit de la contre-indication à la conduite signalée lors d’un contrôle réalisé grâce à des éthylotests chimiques ou électroniques, un conducteur décide de prendre le volant, il encourt différentes sanctions :
Dans le cas d'un accident corporel, le dépistage aux drogues et à l'alcool est systématiquement pratiqué par les secours sur les conducteurs afin de déterminer les circonstances exactes et d'en faire part à la police ou à la gendarmerie, dont les officiers seront également appelés sur place.
La réglementation en matière de taux d'alcoolémie acceptés au volant a été volontairement aménagée pour les jeunes conducteurs suite à la mesure publiée le 1er juillet 2015. Cet aménagement est lié au fait que les accidents de la route sont la première cause de mortalité et de handicap des 18-25 ans, et que dans un quart des collisions, un taux d’alcool excessif entre directement en cause.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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