Ivre au volant même avec un éthylotest antidémarrage

Un automobiliste de Bar-le-Duc a été contrôlé alors qu’il circulait ivre au volant de sa voiture équipée d’un éthylotest antidémarrage.

Alcoolisé, l’automobiliste prend le volant malgré son éthylotest antidémarrage

C’est le mardi 27 septembre, un peu après 7 heures du matin, qu’un automobiliste originaire de Bar-le-Duc âgé d’une cinquantaine d’années a été contrôlé par des agents des forces de l’ordre après avoir roulé au-dessus des limites de vitesse autorisées.

L’usager de la route a alors fait l’objet d’un dépistage d’alcoolémie, qui a montré qu’il circulait avec un taux d’alcool qui atteignait 1,22 gramme par litre de sang. Mais les agents des forces de l’ordre ont été extrêmement surpris lorsqu’ils se sont rendu compte que cet automobiliste avait déjà fait l’objet de contrôles d’alcoolémie précédents, et qu’il avait accepté une alternative aux sanctions en faisant installer dans sa voiture un éthylotest antidémarrage.

Parce qu’il a récidivé en conduisant sous l’influence de l’alcool, l’automobiliste devra comparaître sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Les contournements et aides aux contournements des éthylotests antidémarrage sont particulièrement sanctionnés

Il n’est malheureusement pas rare que des usagers de la route soient contrôlés en état d’ébriété alors qu’ils circulent au volant d’une voiture ou d’un autre véhicule motorisé équipé d’un éthylotest antidémarrage.

De tels contournements peuvent être réalisés à l’aide d’un complice qui soufflerait dans l’éthylotest à la place du conducteur ivre, ou bien encore en apportant des modifications empêchant l’éthylotest antidémarrage de réaliser correctement sa mission.

Pour lutter contre ces comportements illégaux, la législation prévoit de sanctionner les usagers utilisant de manière frauduleuse les éthylotests antidémarrage une amende de 5 ème classe dont le montant peut atteindre jusqu’à 1 500 euros. Les éventuels complices sont également soumis à la même sanction.