Si la bonne compréhension du concept de temps de réaction représente une part essentielle de l’apprentissage de la conduite d’une voiture ou encore d’un deux-roues, il est parfois compliqué d’en comprendre les rouages. Pourtant, le temps de réaction est une notion très importante des tests de code de la route, car il s’agit de l’une des deux mesures qui permettent de calcul la distance d’arrêt. Il est possible de classer les facteurs augmentant le temps de réaction en 3 groupes : les principaux facteurs qui sont liés au type de stimulus, les facteurs secondaires qui sont liés à l’état de santé du conducteur et les facteurs pathologiques qui sont liés à des maladies graves qui affectent la perception.
Pourquoi le temps de réaction est-il si important sur la route ?
Le principe du temps de réaction est aussi simple qu'universel : entre le moment où le cerveau d’un conducteur est stimulé et celui où il appuie sur la pédale de frein, son véhicule continue d’avancer. Si l’on ajoute à ces quelques mètres la distance de freinage, on obtient une mesure fiable de la distance d’arrêt du véhicule.
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Si les conditions climatiques, l’état d’usure des pneumatiques ou encore le type de revêtement routier ont un impact direct sur le résultat final de ce calcul, certains facteurs augmentent quant à eux le temps de réaction d’un conducteur. Sans doute est-ce pour cela qu’il est systématiquement recommandé par la Sécurité Routière de ne pas prendre le volant après un repas trop arrosé, mais également de rester bien concentré tout au long d’un trajet. Rien que pour l’année 2016, ce sont 3 469 usagers qui ont perdu la vie sur la route, et ceci suite à une erreur humaine dans la moitié des cas.
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Les principaux facteurs
Avant de s’intéresser à la consommation d’alcool ainsi qu’aux états de somnolence, d’autres facteurs très importants doivent être pris en compte lorsqu’il est question de l’augmentation du temps de réaction. Peu de conducteurs se sont posé la question, mais pourquoi l’utilisation du klaxon est lourde de conséquences ? Tout simplement parce que des études ont prouvé que le temps de réaction à un stimulus auditif est deux fois plus court que celui lié à un stimulus visuel. Grâce à ces mêmes études scientifiques, il est à présent possible d’affirmer que le nombre, le type et l’intensité des stimulus sont parmi les facteurs principaux dans l’augmentation du temps de réaction. Sans doute est-ce pour cela que les feux de détresse ou encore les clignotants fonctionnent de manière continue dès qu’ils sont activés par un conducteur. Ainsi, il est plus aisé pour les autres usagers de percevoir ces signaux puis de réagir en conséquence en quelques secondes.
Les facteurs secondaires
Les nombreuses campagnes menées en France par la Sécurité Routière suffisent à expliquer l’impact sur la conduite d’une consommation excessive d’alcool ou de drogue. Si l’on ajoute à cela l’état de fatigue de certains conducteurs, on dispose d’une liste presque complète des ingrédients qui conduisent tout droit aux accidents de la route. Même s’ils sont secondaires, ces facteurs altèrent non seulement la concentration du conducteur, mais également sa capacité à bien interpréter les éléments de signalisation. Il a, par exemple, été démontré que la plupart des conducteurs qui circulent à contresens sur une voie d’autoroute l’ont fait alors qu’ils étaient sous l’emprise d’un taux d’alcoolémie très élevé.
Les facteurs pathologiques
En France, si le Code de la route requiert pour les deux yeux 5/10ème d’acuité minimum, c’est parce que la vue d’un conducteur est le sens le plus sollicité lorsqu’il se déplace au volant d’un véhicule. Pourtant, les études tendent à démontrer qu’environ deux conducteurs sur dix conduiraient avec un défaut visuel non ou mal corrigé. Certaines pathologies oculaires rendent tout simplement la conduite impossible, car elles augmentent considérablement le temps de réaction face à un danger. D’autres maladies liées au système nerveux ou encore à la motricité sont également des obstacles à la conduite. Pour résumer, il existe de très nombreux facteurs médicaux augmentant le temps de réaction.
Si certains des facteurs augmentant le temps de réaction peuvent être réduits, d’autres occasionnent un risque trop important pour être ignorés. Aussi, avant de penser à passer le permis de conduire, chaque candidat devra prouver qu’il est en pleine possession de ses moyens. Une fois le précieux sésame obtenu, les comportements à risque altérant le temps de réaction devront être définitivement bannis, afin de ne pas générer de situations dangereuses.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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