Même si cela ne semble pas très logique, tous les radars routiers ne sont pas implantés dans le cadre d’une démarche répressive. En effet, en France, les radars pédagogiques remplissent à présent une mission préventive. Leur implantation aux abords de la chaussée permet d’avertir les conducteurs qui ne respectent pas la vitesse maximale autorisée lorsque ceux-ci circulent le long d’une zone dangereuse. Lors de chaque passage d’un véhicule, leurs capteurs mesurent la vitesse de circulation puis transmettent les données à un système d’affichage numérique, qui va relayer l’information ainsi obtenue aux automobilistes. Les conducteurs accèdent aux différentes informations en temps réel, ce qui les pousse, dans la plupart des cas, à lever le pied.
Les radars pédagogiques en France
C’est à partir du mois de juillet 2011 que les premiers radars pédagogiques ont été installés en France. Les différentes démarches préalables à leur installation sont réalisées soit par les communes, soit par les départements, auprès de la Direction de la Sécurité routière du Ministère des Transports. En l’espace de quelques années seulement, l’installation de radars pédagogiques a fait l’objet d’annonces successives et contradictoires. À plusieurs reprises, le gouvernement a tenté de les imposer au travers de campagnes de communication, sans pour autant parvenir à séduire les différentes parties prenantes. Cela est lié à leur coût d’installation particulièrement important et qui, contrairement aux radars automatisés, n’est pas amorti par les recettes générées.
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À quoi servent les radars pédagogiques ?
Comme leur nom l’indique, les radars pédagogiques sont des systèmes radars remplissant une mission de sensibilisation auprès des conducteurs de véhicules motorisés. L’objectif principal est d’inciter les usagers à ajuster leur allure dans certaines zones en diffusant des messages brefs. Généralement, ils sont implantés à proximité des établissements scolaires, des zones 30 et en présence d’aménagement routier complexe. Cependant, ils sont aussi utilisés pour réaliser des enregistrements permettant d’établir des statistiques de circulation. Dans ce cas, les données sont transmises aux mairies par l’intermédiaire d’une liaison radio et sous la forme d’un tableur afin d’être analysées.
Comment fonctionne ces radars spécifiques ?
Les radars pédagogiques utilisent « l’effet Doppler » pour mesurer la vitesse des véhicules qui avancent dans leur direction. Ensuite, les données sont envoyées vers un système électronique afin d’être affichées dynamiquement. Ainsi, chaque conducteur est informé de la vitesse à laquelle il circule à un instant T. Le format d’affichage varie en fonction du type d’appareil utilisé. En effet, certains modèles s’appuient sur un dispositif composé d’un smiley vert et d’un smiley rouge : l’un des deux smiley s’illumine au passage du véhicule en fonction du respect ou non des limitations de vitesse. D’autres indiquent le nombre de points qui auraient été retirés à la suite du déclenchement d’un radar classique. Les modèles les plus perfectionnés signalent la plaque d’immatriculation du véhicule en infraction.
L’installation des radars pédagogiques
Initialement, les radars pédagogiques étaient implantés sur le réseau routier français en amont des radars fixes et à une distance aléatoire. Celle-ci dépendait de la configuration des aménagements routiers, mais également de la nature du danger. Courant 2013, à la demande du ministère de l’Intérieur, ce type d’installation a été remplacé par des panneaux de signalisation permettant d’annoncer la présence d’un dispositif de contrôle automatisé. De fait, les radars pédagogiques ont retiré au fur et à mesure afin d’être peu à peu redéployés dans des zones ayant été identifiées comme étant dangereuses.
D’après le site de la sécurité routière, au 1er juillet 2017, près de 880 radars pédagogiques ont été déployés en France dans des zones particulièrement dangereuses, où il n’y avait aucun radar fixe. À l’heure actuelle, la région Alsace est la mieux équipée du territoire, avec un parc comprenant environ 400 dispositifs actifs. Les usagers de la route circulant dans cette région bénéficient donc de leurs nombreux atouts durant la plupart de leurs trajets. Depuis le passage aux 80 km/heure sur les routes secondaires ne disposant pas d’un séparateur central, de plus en plus de régions sont intéressées par l’implantation de ce type de radar non répressif.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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