Selon une enquête publiée par la Prévention Routière, seulement 50% des femmes annoncent conduire la nuit pour des longs trajets, contre 65% des hommes ayant le permis de conduire. Il n'est donc pas difficile de conclure que les usagers de la route circulant de nuit rencontrent plus de difficultés et de dangers, expliquant ainsi leurs appréhensions. Il existe cependant de nombreuses astuces pour aider les conducteurs souhaitant prendre la route de nuit sans stress et en toute sécurité. Ces astuces peuvent bénéficier à beaucoup d'automobilistes car :
- un automobiliste sur deux déclare ressentir des gênes pour conduire la nuit
- 44% des accidents mortels ont lieu entre 22h et 5h du matin, alors que cette période de la journée ne représente que 10% du trafic total.
Les sources de stress chez les automobilistes qui conduisent de nuit
Il est possible de lister tout un ensemble de sources de stress générées par les automobilistes dans le cadre de la conduite de nuit, comme le manque d'entraînement, les risques d'éblouissement et le manque de luminosité.
{{cta-code}}
Le manque d'entraînement pendant l'apprentissage de la conduite
Lors de l'apprentissage de la conduite, peu d'auto-écoles enseignent comment apprendre à conduire de nuit aux candidats. Cette absence d'entraînement n’aide donc pas les futurs conducteurs à se rassurer, et ne les pousse donc pas à prendre le volant de nuit, notamment dans les premières années de possession de leur permis de conduire, une période pendant laquelle l'apprentissage des bonnes bases est important.
L'éblouissement provenant des autres véhicules
L’éblouissement dû aux phares lors de la conduite de nuit gêne près d'un conducteur sur deux. Un conducteur ébloui par les phares d'un autre automobiliste peut provoquer des accidents, et donc représenter un danger non-seulement pour lui-même, mais aussi pour les autres usagers de la route.
Le manque de luminosité sur certaines routes
L'absence de luminosité ou la faiblesse des équipements installés le long de certaines routes et autoroutes est également un frein important à la conduite de nuit. En effet, 25% des usagers de la route se sentent en insécurité lorsqu'il doivent emprunter des routes mal éclairées.
Besoin d'un rappel quant aux règles de circulation de nuit ? Renouez avec les fondamentaux du code en suivant notre entraînement gratuit au code de la route 2024 !
La fatigue et les risques de somnolence
10% des conducteurs dits "nocturnes" sont victimes de somnolence au volant. Les usagers doivent donc rester extrêmement vigilants face aux symptômes de la somnolence au volant, car un manque d'attention de quelques secondes peut suffire à provoquer un accident, dont les conséquences peuvent s'avérer désastreuses.
La peur du volant
Quand un conducteur est stressé, il peut éprouver une réelle peur de la conduite. Ce stress de prendre le volant peut devenir très fortement accru la nuit. Dans certains cas, il est préférable pour l’usager d’anticiper au mieux le problème et de ne pas conduire après la tombée de la nuit, même s'il ne s'agit bien évidemment pas d'une solution viable sur le long terme, et que les usagers stressés par la conduite de nuit doivent s'entraîner en prenant la route le soir.
10 conseils pour bien conduire la nuit
Il existe tout un ensemble de conseils permettant aux usagers de la route de s'assurer qu'ils peuvent conduire de manière sécurisée même de nuit.
Faire vérifier sa vue par un spécialiste
Certains usagers de la route ont besoin de verres correcteurs spécifiques pour circuler de nuit, et continuent de rouler sans avoir conscience de l'existence de cette faiblesse dans leurs capacités visuelles. Comme tous les usagers peuvent être sujets à ce type d’inconvénient, il est conseillé à tous les conducteurs de faire vérifier l'état de leur vue par un spécialiste, afin de savoir s'ils sont en pleine possession de tous leurs moyens pour pouvoir conduire de manière sécurisée sur le réseau routier français.
Adapter son allure
Il est toujours plus difficile d'estimer les distances la nuit que le jour. C'est pour cette raison que poursuivre sa route à une vitesse adaptée, voire réduite par rapport aux limitations de vitesse imposées par les règles de circulation en vigueur sur la voie de l'usager, permettra au conducteur de diminuer les risques d'accident en cas de ralentissement brutal.
Nettoyer ses feux, pare-brise et rétroviseurs
Un pare-brise sale peut représenter un réel danger pour le conducteur du véhicule, car il peut être directement responsable de l'éblouissement de l'automobiliste en cas de croisement avec un autre usager de la route. C'est pour cette raison que l'automobiliste doit toujours s'assurer que ses feux, son pare-brise et ses rétroviseurs sont toujours maintenus propres et dans un état de fonctionnement optimal.
Savoir utiliser correctement ses différents feux
Si jamais une voiture précède l’usager sur la voie qu'il emprunte, le conducteur doit absolument activer ses feux de croisement, et doit faire de même dès qu’il croise un autre usager de la route, quel qu'il soit. Si une voiture venant en direction opposée roule avec ses feux de route, le conducteur peut déporter son regard vers la ligne blanche qui marque le côté droit de la chaussée, ce qui lui évitera un éblouissement certain tout en lui assurant la présence d'un élément de signalisation lui permettant de ne pas prendre de risque le temps que l'autre véhicule finisse de le croiser.
Faire attention aux animaux
En cas de présence d’animaux sur la voie, le conducteur devra ralentir et klaxonner. Il lui faudra rester maître de son véhicule et ne pas dévier de façon brusque, en évitant tout risque de collision frontale. En effet, en cas de déviation brusque de sa direction, l'usager de la route pourrait finir par percuter l'animal qu'il essayait justement d'éviter, ceci en se déportant dans la même direction que celle prise par l'animal.
Anticiper les obstacles
L'usager doit toujours être vigilant et avoir un œil sur les différents obstacles qui peuvent jalonner la route (pierres, morceaux de bois, éléments d'un véhicule,...), et qui peuvent être extrêmement dangereux pour tous les usagers de la route, et notamment de nuit. En effet, si la plupart de ces obstacles se retrouvent, la plupart du temps, directement au niveau du sol, ils sont également très difficiles à voir de nuit.
Respecter les distances de sécurité
Lorsqu'il circule de nuit, un usager doit absolument veiller à compter trois secondes entre lui et la voiture qui le précède sur les voies. Ce petit exercice est extrêmement important, car il s'agit de l'un des moyens les plus simples et les plus efficaces pour maintenir de bonnes distances de sécurité entre le conducteur et les autres usagers, ce qui permet de réduire les risques de collision entre ces deux automobilistes.
Retarder son départ en cas de fatigue
L’usager prenant le volant doit toujours être en pleine possession de ses moyens. Il doit se sentir reposé et serein au moment de prendre le volant, car l'accumulation de la fatigue est responsable d'un très grand nombre d'accidents mortels sur les routes, qui pourraient être évités si chaque usager fatigué pouvait se reposer avant de prendre le volant.
Ne pas consommer d'alcool ou de drogues
La consommation d'alcool et de drogue au volant altère la capacité à conduire un véhicule motorisé. Même la consommation d'un simple verre peut conduire un automobiliste à provoquer un accident pouvant avoir des répercussions dramatiques.
Être bien visible par les autres usagers
Avant de démarrer sa voiture, l’automobiliste doit vérifier que tous les feux de son véhicule soient en bon état de fonctionnement, et doit également s'assurer qu'ils soient parfaitement propre ou qu'ils soient correctement alignés. Si les feux de l'usager ne sont pas propres ou ne sont pas correctement alignés, il pourra finir par éblouir les autres usagers, ce qui pourrait provoquer des accidents.
Connaître les différents types de feux sur son véhicule
Lorsqu'un conducteur circule de nuit, son champ de vision se réduit, tout comme sa perception de la distance, sa vision périphérique. De plus, sa distinction des couleurs et des contrastes sont très largement affaiblies. Il est donc nécessaire de bien connaître les différents feux présents dans sur véhicule et leur utilité en fonction de chaque situation de conduite :
Les feux de position
Les feux de position doivent être utilisés à la nuit tombée ou en cas de mauvaise visibilité.
Les feux de croisement
Les feux de croisement sont utilisables de nuit et ont une portée de 30 mètres, ce qui leur permet de garantir à l'usager une visibilité optimale. Il n’est pas nécessaire de les allumer en ville lorsque la visibilité est suffisamment bonne et que les feux de position suffisent amplement.
Les feux de route
Les feux de route, aussi nommés la position "plein phare", assurent la visibilité sur les routes mal éclairées. Le conducteur ne doit pas oublier de les désactiver en arrivant en ville, sous peine d’éblouir les autres usagers lorsqu’il croise un autre usager.
Les clignotants
Les feux clignotants sont utilisés pour signaler les changements de position. Leur utilisation est bien sûr obligatoire, et tout particulièrement dans le cadre de sessions de conduite de nuit, sous peine de recevoir une amende.
Les antibrouillards
Les feux antibrouillards doivent être utilisés par les usagers de la route en cas d’intempérie. Il est absolument interdit d’utiliser les feux antibrouillard arrière en cas de conduite sous la pluie ou de beau temps, car ils sont réservés à un usage en cas de brouillard.
{{cta-title-code}}
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
adaptée à votre profil de conducteur.