L’aquaplaning, aussi connu sous le nom d’hydroplaning, a lieu dès lors que de l’eau s’infiltre entre les pneumatiques et le revêtement routier, sans qu'il soit possible de l'évacuer. Cette situation est très dangereuse, car elle provoque une diminution de la surface de contact avec l'asphalte, ce qui entraîne un mouvement de glisse du véhicule qui peut déraper ou tourner à 360 degrés. Savoir comment ce phénomène peut apparaître est nécessaire aux candidats souhaitant passer le code de la route en 2024.
Comment empêcher ou réduire les risques d’aquaplaning ?
Pour exclure définitivement ou limiter tous risques d’aquaplaning, il suffit d’appliquer ces quelques conseils :
- vérifier régulièrement l’état et la pression des pneumatiques, car dans le cas où celle-ci n'est pas suffisante, cela accroît fortement le risque d’aquaplaning
- contrôler si la structure des pneus est profonde ou usée. En effet, plus le tracé de pneus est profond, plus l’eau s’évacuera facilement, ce qui diminue le risque d’aquaplaning
La vitesse joue également un rôle très important lorsqu’il est question d’aquaplaning, aussi il est conseillé de réduire l’allure d’un véhicule lorsque les conditions météorologiques rendent la conduite difficile.
🚦 Consultez la définition complète de l’aquaplanage 🚦
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Quelles sont les causes de l’aquaplaning ?
Généralement, c’est un surplus d’eau qui conduit un véhicule motorisé à une perte de contact avec la route. Dans le détail, en circulant rapidement sur une surface gorgée d'eau, un pneu génère une légère vague d’eau devant lui. L’impact de la chape du pneu sur l’eau crée une augmentation de la pression de cette masse d’eau et lorsque celle-ci est plus importante que la pression moyenne du pneu sur le bitume, le pneumatique ne peut plus rejeter l’eau sur les côtés. Tout ceci entraîne une perte d'adhérence avec la surface de la route. L’effet est amplifié lorsque la masse d’eau est dotée d'une grande profondeur et que la vitesse est importante , car cela affecte directement la bonne adhérence à la route.
Limiter les dégâts en cas d’aquaplaning
Si en dépit des contrôles réguliers de la pression et de l’usure des pneus, un conducteur se retrouve dans une situation d’aquaplaning, voici ce qu’il devra faire :
- essayer autant que possible de ne pas freiner brusquement
- réduire progressivement la vitesse en rétrogradant afin de solliciter le frein moteur
- garder le volant dans la bonne direction sans réaliser de mouvement brusque
- fixer du regard l’endroit où il faut se diriger afin d’éviter d’entrer en collision avec un obstacle ou un autre usager
Peu de conducteurs ont en conscience, mais lors de fortes chutes de pluie ou de neige, il est préférable d’utiliser le frein moteur plutôt que d’appuyer brusquement et fermement sur la pédale de frein. Il en va de même pour aborder un virage par temps humide, cela réduit le risque d’aquaplaning en favorisant l’adhérence des roues. Encore faut-il que le système de freinage ainsi que les pneus du véhicule soient en bon état.
Dans tous les cas, par temps de pluie ou lorsqu’il neige, il est important d’adopter une conduite apaisée et de faire preuve de concentration pour éviter les situations dangereuses.
Depuis quelques années, les fabricants de pneus ont développé de nouvelles gammes qui bénéficient de technologies qui réduisent les risques d’aquaplaning. C’est le cas de Michelin avec les pneus MICHELIN Pilot Sport 3 qui sont dotés de l’Anti Surf System.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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