Le permis de conduire français autorise les usagers le possédant à conduire un véhicule de tourisme sur le territoire français, mais il indique également que son possesseur a été formé au Code de la route en vigueur en France. Bien que les réglementations liées au code de la route soient généralement assez similaires d’un pays à un autre, il existe tout de même des différences notables que l’usager doit connaître, notamment en terme d’équipements obligatoires ou encore de limitations de vitesse.
Les documents pour conduire à l’étranger
Les conducteurs français sont généralement autorisés à conduire avec leur permis B français dans un pays non européen de manière provisoire. Par exemple, un automobiliste français passant plus de 3 mois aux États-Unis devra décrocher le permis de conduire local, et plus précisément celui correspondant à l’État dans lequel il séjourne. L’usager peut également demander un permis international auprès de la préfecture ou sous-préfecture de son lieu de résidence. S’il compte partir avec son propre véhicule, l’automobiliste doit également être certain que celui-ci sera couvert par son assurance automobile.
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Équipements obligatoires selon les pays (pneus, équipements de protection, ...)
Les pays soumis à des épisodes d'intempéries importants, comme le Luxembourg, demandent obligatoirement aux conducteurs étrangers d’équiper leur véhicule de pneus neige en hiver, ou d’en transporter avec eux.
L’inventaire des équipements obligatoires à avoir dans sa voiture varie en fonction des pays. Si en France, un usager doit disposer d’un gilet réfléchissant et d’un triangle de signalisation, en Belgique, l’automobiliste doit obligatoirement posséder aussi un extincteur et une trousse de secours.
Usage des feux de croisement
Certains pays réglementent l’usage des feux de croisement selon les périodes de l’année. Leur utilisation est obligatoire sur voies rapides en Italie, et est recommandée d’octobre à mars en Slovaquie. Les Pays-Bas ne les rendent pas nécessaires, mais leur usage y est, là aussi, fortement recommandés.
Chaque pays disposant d’un système différent, il est indispensable pour chaque usager de connaître l’utilité de chaque feu en fonction des zones qu’il souhaite traverser. Cela permet à l’automobiliste, à ses passagers et aux autres usagers de la route de rester en sécurité, tout en limitant les infractions au code de la route commises à l'étranger.
Les limitations de vitesse pour conduire à l’étranger
Sur le territoire français, la limitation de vitesse dépend principalement de la zone où l’usager circule et du type de voie sur laquelle il circule. La vitesse à ne pas dépasser est indiquée par des panneaux ronds à bande rouge. Partout dans l’Union européenne ainsi qu’en Suisse, la vitesse en agglomération est limitée à 50 km/h, ou 48 km/h pour le Royaume-Uni, qui y appose une limite de 30 miles/h.
Des différences sont cependant nettement plus visibles en dehors des agglomérations, où les vitesses maximales autorisées sont soit de 90, 80, ou 70 km/h en France. De la même manière, sur voie rapide, la Belgique permet d’aller jusqu’à 120 km/h contre 110 km/h en France. Enfin pour l’autoroute, l’Allemagne est réputée pour ses voies permettant d’aller au-delà de 130 km/h, qui est la vitesse limite légale pour la France, le Luxembourg, ou encore la Grèce.
Niveau d’alcoolémie autorisé
En France, il existe une certaine forme de tolérance en terme de consommation d’alcool au volant, qui est analysée selon la quantité d’alcool par litre de sang. Le Royaume-Uni autorise une consommation jusqu’à 0,4 g/L, mais des pays comme la Roumanie, la Slovaquie ou la République Tchèque ont un niveau de tolérance zéro.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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