Quelles différences entre le périphérique intérieur et le périphérique extérieur à Toulouse ?

Même si le débat n’a jamais atteint le niveau de la fameuse chocolatine, la question quant aux différences entre le périphérique intérieur et le périphérique extérieur à Toulouse occupe l’esprit de nombreux conducteurs dans la région Occitanie. Pourtant, la réponse est d’une simplicité enfantine. Ce qui distingue le périphérique intérieur et du périphérique extérieur à Toulouse, c’est le sens de circulation. Sur l’anneau intérieur, les usagers circulent dans le sens des aiguilles d’une montre alors que sur le périphérique extérieur, c’est le contraire. Ce distinguo reste d’ailleurs le même pour tous les périphériques français, même lorsqu’on les appelle rocades ou voies rapides urbaines.

Un distinguo uniquement lié au sens de circulation

Peu de conducteurs d’automobile le savent, mais c’est le sens de circulation qui détermine la nature d’un boulevard périphérique. Ce distinguo a été mis en place afin que les professionnels du transport routier, notamment les conducteurs de poids lourds, puissent plus facilement se repérer une fois qu’ils y sont entrés. Comme son cousin parisien, le périphérique toulousain ne fait donc pas office d’exception en France. Cet anneau de voies rapides urbaines long de 35 km est donc constitué de deux chaussées séparées par un terre-plein central. On y circule dans les deux sens à la vitesse maximale de 90 km/heure, lorsque l’on conduit une voiture ou un deux roues, et à 80 km/heure lorsque l’on conduit un camion ou encore un autobus.

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Le périphérique intérieur à Toulouse

À Toulouse comme dans n’importe quelle autre agglomération française, il s’agit de la partie de la chaussée qui est située à l’intérieur de l’anneau. Il est donc plus proche de l’hypercentre que le périphérique extérieur, mais plus éloigné des communes limitrophes. Quoi qu’il en soit, on y circule donc dans le sens des aiguilles d’une montre dans la ville rose.

Le périphérique extérieur à Toulouse

À Toulouse comme dans n’importe quelle autre agglomération française, il s’agit de la partie de la chaussée qui est située à l’extérieur de l’anneau. Il est donc plus éloigné de l’hypercentre que le périphérique intérieur, et plus proche des communes limitrophes. Quoi qu’il en soit, on y circule donc dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre dans la ville rose. Le périphérique extérieur est accessible, notamment, via les routes venant de Narbonne, Albi, Bordeaux, Blagnac, Auch et Tarbes.

Existe-t-il une différence entre une rocade et un périphérique ?

Même si le terme de rocade est autorisé pour désigner un périphérique, il n’en demeure pas moins officieux. Aussi, dans la plupart des publications officielles, c’est bel et bien l’appellation de périphérique intérieur ou extérieur qui est utilisée lorsqu’il est question de Paris ou de Toulouse. Par ailleurs, depuis quelques années, ce type d’aménagement routier est identifié comme étant une voie rapide urbaine par les professionnels de la voirie, car ils permettent de contourner une agglomération. Dans tous les cas, peu importe le nom qui leur est donné, les règles de circulation ainsi que les éléments de signalisation implantés y sont exactement les mêmes.

Chaque jour, ce sont plus de 140 000 véhicules qui circulent sur le périphérique intérieur et le périphérique extérieur à Toulouse. De fait, il n’est pas rare que ceux-ci soient victimes d’importants ralentissements durant les heures de pointe. Aussi, plusieurs projets visant à augmenter le nombre de voies de circulation, mais également à installer des dispositifs insonorisant sont actuellement à l’étude au sein de la Direction interdépartementale des routes du Sud-Ouest. Comme toujours, l’objectif sera de trouver le meilleur compromis possible entre les contraintes environnementales et l’amélioration des conditions de circulation des usagers.

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