Tous les conducteurs n’adoptent pas les mêmes comportements lorsqu’ils se retrouvent au volant d’un véhicule et ne sont pas tous été impliqués dans des accidents de la route. Ils doivent donc impérativement fournir avant la signature de leur contrat une déclaration de leurs antécédents lorsqu’ils entament leurs démarches de souscription à une nouvelle assurance auto. La compagnie d'assurance auto va alors se baser en partie sur ces antécédents pour calculer le montant de la prime qui sera affiché sur le devis d'assurance auto et que l’automobiliste devra payer. La prime d’assurance s’avèrera généralement plus coûteuse pour les conducteurs ayant été régulièrement impliqués dans des accidents de la route ou des sinistres. Mais à l’inverse, lorsque le risque financier associé à certains usagers diminue, ceux-ci peuvent demander à leur assureur une révision de leurs antécédents, afin que cette diminution de risque financier pour l’assureur du véhicule se répercute également sur le prix de leur prime d’assurance auto.
Rappel : à quoi correspondent les antécédents d’un assuré ?
Dans le domaine des assurances auto, les antécédents d’un assuré correspondent à l’ensemble des sinistres dans lesquels le conducteur s’est retrouvé impliqué durant une période pouvant aller de 3 ans à 5 ans en fonction des assureurs. Dans le cadre de la déclaration de ses antécédents en vue de signer un contrat d’assurance auto, le conducteur devra mentionner les différents sinistres survenus durant la période donnée, ainsi que le montant des indemnités versées par l'assureur précédent. Si vous avez été victime d'un accident et que vous n'êtes pas responsable, votre malus automobile n'en sera pas impacté.
Le conducteur doit également mentionner parmi ses antécédents leurs possibles retraits ou suspensions du permis de conduire ayant eu lieu durant cette période, ainsi que les éventuelles constatations de conduite en état d’ébriété ou de conduite sous l’influence de stupéfiants.
Chaque information présente dans la déclaration de conducteur est vue comme un risque potentiel pour les assurances, qui vont donc le répercuter sur le coût des garanties et de la formule faisant l’objet de la souscription prévue dans le contrat.
Attention : n'essayez pas de cacher des antécédents à votre assureur, car cela représenterait une fraude à l'assurance dont les pénalités peuvent être très lourdes.
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Comment faire réviser ses antécédents d’assurance auto ?
Si des conducteurs aux antécédents chargés peuvent trouver une compagnie d’assurance auto qui accepte de les assurer en contrepartie d’une augmentation de leur prime d’assurance auto afin que celle-ci soit adaptée à leurs antécédents, les conducteurs n’ayant provoqué aucun sinistre durant une période de temps relativement importante ont la possibilité de faire réviser leurs antécédents d’assurance, puisque cette situation ne reste pas figée.
Pour faire réviser leurs antécédents, les conducteurs doivent faire leur demande de révision avant le renouvellement de leur contrat. L’assureur se basera alors sur les sinistres qui sont survenus durant la période de 3 à 5 ans qui précèdent le renouvellement de son assurance auto et, s’il n’a pas été impliqué dans d’autres sinistres depuis sa déclaration d’antécédents d’assurance précédente, alors il verra le prix de ses cotisations d’assurance auto diminuer. Si l'assureur ne baisse pas les cotisations, les conducteurs peuvent décider de faire une réclamation.
Si la compagnie d’assurance fait la sourde oreille face aux sollicitations du conducteur cherchant à faire réviser ses antécédents, alors l’automobiliste pourra envisager de changer de contrat et de rejoindre une nouvelle compagnie d’assurance auto grâce à la loi Hamon.
Quel impact aura cette révision sur le montant de la prime sur un contrat d’assurance auto ?
Assurer un conducteur ayant de lourds antécédents représente toujours un risque financier important pour une compagnie d’assurance auto. C’est pour cette raison qu’un conducteur ayant des antécédents d’assurance auto plutôt chargés pourra se voir proposer une surprime pouvant s’avérer importante, voire même essuyer un refus de la part de la compagnie d’assurance de proposer des garanties pour le véhicule que le conducteur souhaite faire assurer.
Lorsqu’un assuré ayant provoqué un certain nombre de sinistres par le passé adopte un comportement de conduite plus sécuritaire et ne représente plus un risque financier pour sa compagnie d’assurance, celle-ci peut le récompenser en revoyant à la baisse le montant de sa prime d’assurance auto. En plus de cette révision du tarif de sa prime de base, le conducteur potentiellement malussé verra également le malus de son coefficient réduction-majoration (ou bonus-malus d’assurance auto) se réduire puis finir par se transformer en bonus. La disparition de son malus sur son contrat d’assurance auto impactera alors positivement le prix des cotisations sur son contrat d’assurance auto.
Il est également important de rappeler que seuls les sinistres ayant engagé directement la responsabilité d’un automobiliste (totalement ou partiellement) auront un impact négatif sur son coefficient bonus-malus. Si la situation de sinistre constatée n’est pas générée suite à un accident provoqué par l’assuré, alors son malus n’augmentera pas.
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adaptée à votre profil de conducteur.
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