Si tous les usagers de la route ont été des jeunes conducteurs au moins une fois, ces automobilistes peuvent potentiellement être considérés par leur assureur comme étant des jeunes conducteurs à plusieurs occasions durant leur vie de conducteur. Mais il faut bien comprendre que les termes “jeune conducteur” ne concernent pas l’âge du conducteur, mais son historique en tant qu’automobiliste. Les jeunes conducteurs doivent accumuler chaque année des points sur leur permis afin d'atteindre le nombre de points maximum et devenir des conducteurs.
Quels sont les différents profils de jeunes conducteurs ?
Plusieurs catégories d’usagers font partie de ce que les compagnies d’assurances auto considèrent comme des "jeunes conducteurs". Si les automobilistes ayant obtenu leur permis de conduire depuis peu de temps représente la catégorie de conducteur venant directement en tête, d’autres usagers au parcours nettement différent sont également considérés par les assureurs comme étant des jeunes conducteurs.
{{cta-assurance-jeune}}
Les usagers ayant obtenu leur permis de conduire depuis moins de 3 ans
La principale catégorie d’automobilistes appartenant à la catégorie des jeunes conducteurs est celle des usagers ayant obtenu leur permis de conduire depuis moins de 3 ans. Ayant obtenu leur autorisation de conduite depuis peu de temps, cette catégorie d’automobilistes fait partie d’une tranche à risque des usagers de la route. En effet, si les 18 à 24 ans ne correspondent qu’à 8% de l’ensemble de la population Français, ils représentent pas moins de 16% des tués sur les routes.
La propension de ces usagers à être impliqués dans des accidents de la route, et plus encore dans des accidents mortels. Ceci est dû notamment à leur faible expérience de la conduite juste après l’obtention de leur permis, ainsi qu'aux mauvais comportements routiers de certains d’entre eux (consommation d’alcool et de stupéfiants, excès de vitesse, usage du smartphone au volant). Proposer une couverture à un jeune conducteur représente donc un risque financier pour les assureurs.
Un usager n’ayant jamais été assuré en son nom propre ou en tant que conducteur secondaire
Une autre catégorie d’usagers considérée comme faisant partie des jeunes conducteurs est celle des automobilistes ayant obtenu leur permis depuis plus de 3 ans, mais qui n’ont jamais eu d’assurance auto en leur nom propre, ni en étant ajoutés comme conducteurs secondaires sur le contrat d’assurance auto de l’un de leurs proches (parents, conjoint, …) ou par leur employeur s’ils ont circulé au volant d’une voiture de fonction. Parce qu’ils ont pu potentiellement conduire des véhicules motorisés en tant que conducteurs occasionnels, ces usagers n’ont pas d’historique d’assurance auto stipulant leur nom, et ne peuvent pas justifier auprès de l’assureur qui couvrira leur voiture par le biais de leur première assurance en leur nom propre de leurs expériences de conduite précédentes.
Ce jeune conducteur sera donc soumis aux mêmes restrictions que les automobilistes peu expérimentés.
Un usager n'ayant pas conduit depuis plusieurs années
Si un conducteur n'a pas conduit et donc pas souscrit d'assurance auto depuis plus de 3 années consécutives, son relevé d'information est vide : il n'y a donc aucun antécédent d'assurance à trouver, le conducteur est considéré comme un jeune conducteur.
Les usagers ayant bénéficié d’une voiture de fonction sans être mentionnés sur le contrat d’assurance
Le troisième type de jeune conducteur correspond à la catégorie des automobilistes bénéficiant d’un véhicule de fonction, mais dont l'identité n’a pas été clairement spécifiée dans le contrat d’assurance. Comme l’entreprise est le propriétaire d’un véhicule de fonction, c’est également à l’entreprise de souscrire l’assurance qui couvre cette automobile. Si ce véhicule est le seul que l’usager conduit pendant une période d’au moins trois ans et qu’il ne souscrit pas de garanties complémentaires pour se protéger lorsqu’il utilise sa voiture ou pour inscrire son compagnon ou sa compagne en tant que conducteur secondaire de la voiture (avec l’accord de l’employeur), alors son nom n’apparaîtra plus dans aucun contrat d’assurance et, au bout de trois ans, celui-ci sera de nouveau considéré comme un jeune conducteur.
Les usagers ayant subi une annulation de permis de conduire
Enfin, le dernier type de jeune conducteur correspond à un automobiliste ayant fait l’objet d’une annulation du permis de conduire. Ces usagers, qui ont vu leur permis de conduire être retiré suite à la décision d’un juge, doivent attendre au minimum 3 années avant de pouvoir repasser l’examen théorique puis l’examen pratique du permis de conduire. Mais après ces 3 années passées sans pouvoir conduire ni être mentionné sur un contrat d’assurance auto, le conducteur redevient, aux yeux de son assurance auto, un jeune conducteur.
Quelles sont les spécificités associées au jeune conducteur ?
Parce qu’ils sont moins expérimentés que des conducteurs chevronnés et qu’ils représentent des risques pour les compagnies d’assurance, ces automobilistes sont soumis à des surprimes dont l’objectif est de compenser les risques financiers que représentent ces conducteurs. Cette surprime suit l’évolution de la période du permis de conduire probatoire du jeune conducteur : alors que le conducteur regagne des points sur son permis probatoire après chaque année passée sans perdre de points, le montant de sa surprime diminue après chaque année sans accident de la route responsable. Le choix de la voiture est primordial pour un jeune conducteur, car le prix de son assurance augmentera en fonction de la puissance fiscale du véhicule.
Ainsi, la première année, le montant de la surprime peut atteindre jusqu’à 100% de la prime d’assurance initiale (ou 50% si le conducteur s’est formé via l’AAC). Après une année complète sans sinistre responsable, le prix de la surprime peut atteindre jusqu’à 50% de la prime d’assurance initiale (ou 25% après l’AAC), puis descendre à 25% la troisième année (ou 12,5% après l’AAC). Enfin, la surprime disparaît à la quatrième année de conduite sans aucun accident responsable pour ce jeune conducteur, en même temps qu’il aura récupéré l’ensemble de leurs points sur son permis probatoire (à condition qu’il n’ait pas suivi la formation en conduite accompagnée). De plus, à la fin de sa période probatoire, le candidat bénéficiera également d’un bonus sur son assurance auto, ce qui participera également à la réduction du prix de sa prime d’assurance.
Quelle assurance choisir pour un jeune conducteur ?
Un jeune conducteur n'est pas un automobiliste aguerrit, il est donc souvent recommandé de prendre un contrat tous risques pour éviter les problèmes. Néanmoins, les assurances au tiers sont moins coûteuses, notamment si le véhicule à assurer n'est pas neuf; cependant, l'assurance au tiers ne protège pas l'assuré ni son véhicule. Il existe une alternative, c'est l'assurance tiers +. Elle permet de prendre des garanties optionnelles en plus de la garantie responsabilité civile disponible dans l'assurance au tiers.
{{cta-title-assurance-jeune}}
Le contenu dans cet article présente uniquement un caractère informatif et n’engage pas contractuellement Ornikar (à savoir les entités Marianne Formation SAS et Ornikar Assurances). Cette dernière décline toute responsabilité sur les décisions et conséquences qui pourraient en découler.
adaptée à votre profil de conducteur.
adaptée à votre profil de conducteur.