L'actualité

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Pistolets de carburant a une station service
Amaury Le Scornet
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2022

Le mercredi 16 novembre 2022, la ristourne sur les carburants sera réduite. Une situation qui a bien été prise en compte par les usagers de la route, qui sont nombreux à faire la queue aux stations-service avant la baisse de la ristourne, avec le risque que cela provoque de nouvelles pénuries.

Une réduction des ristournes à la pompe le mercredi 16 novembre

Ce mercredi 16 novembre 2022 aura lieu la baisse du montant de la ristourne sur les prix des carburants mis en place cet été. Ce mercredi, le montant de la ristourne à la pompe diminuera de 20 centimes pour atteindre 10 centimes, rendant le plein de carburant plus cher. De même, la ristourne proposée par TotalEnergies diminuera également de 10 centimes pour atteindre les 10 centimes, rendant le prix du plein d’autant plus élevé. La fin définitive de la ristourne sur les carburants reste prévue pour le 31 décembre 2022, et laissera la place à des aides spécifiques pour les gros rouleurs.

Les usagers de la route font la queue aux stations-service

Alors que les conséquences de la pénurie de carburant due aux grèves dans les raffineries TotalEnergies et Esso-Exxonmobil continuent de se faire ressentir dans certaines stations-service d’Île-de-France, les automobilistes se retrouvent une nouvelle fois à faire la queue devant les stations-services.

Mais cette fois-ci, ce n’est pas la nécessité qui les pousse à faire des heures de queues, mais bien le besoin de faire des économies en anticipant la réduction de la ristourne sur les carburants.

La situation est telle que des pénuries pourraient de nouveau toucher certaines stations-services, et notamment les stations-services TotalEnergies, qui proposent actuellement les ristournes les plus importantes.

Drapeaux devant le parlement europeen
Amaury Le Scornet
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2022

La Commission Européenne a oublié, en fin de semaine dernière, les spécificités de la nouvelle norme qui concernera les véhicules motorisés afin de réduire les émissions polluantes des automobiles notamment. L’une des spécificités de la norme Euro 7 est qu’elle intégrera, en plus des émissions issues des gaz d’échappement, les particules fines rejetées lors de l’usage des pneus et des freins de la voiture.

La nouvelle norme Euro 7 annoncée

La commission européenne a présenté, le jeudi 10 novembre 2022, les contours de la nouvelle norme Euro qui devrait voir le jour. Cette nouvelle norme va renforcer les contraintes liées aux émissions de gaz à effet de serre venant des échappements des véhicules à combustion, dont la fin de la commercialisation pour les véhicules neufs n’est prévue que pour l’année 2035.

De nouvelles vérifications pour les freins et les pneus

L’une des limites des normes Euro tient dans le fait que jusqu’à maintenant, les différentes normes Euro ne contrôlaient que les émissions provenant des gaz d’échappement, un suivi qui ne concerne pas les véhicules électriques. Mais de nouvelles sources d’émissions de particules polluantes vont dorénavant être prises en compte, afin que les véhicules électriques soient également concernés par ces normes à l’avenir.

Ainsi, la norme Euro 7 permettra de contrôler les émissions de particules fines provenant de l’usage des freins et de la dégradation des pneus, qui n’étaient pas concernés jusqu’à présent, ce qui rendait les véhicules électriques plus “propres” aux yeux des usagers de la route qu’ils ne le sont en réalité.

En effet, les voitures électriques sont 40% plus lourdes que des véhicules équivalents fonctionnant grâce à des énergies fossiles. Or le poids des véhicules a un impact réel sur l’usage des freins et sur la dégradation des pneumatiques, qui sont des situations émettant des particules fines qui se retrouvent ensuite en suspension dans l’atmosphère et qui ont un impact notamment sur la santé des personnes.

En intégrant ces données dans la nouvelle norme, la Commission Européenne devrait permettre de faire reculer les émissions provenant des freins de 27% par rapport à ce qui est prévu par la norme Euro 6, qui a été publiée en 2013.

Cycliste ayant evite de peu un accident de portiere
Amaury Le Scornet
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2022

La Sécurité Routière vient de lancer une nouvelle campagne de communication visant à alerter sur les accidents de portières qui touchent de nombreux cyclistes et expliquant aux automobilistes comment appliquer le “Dutch reach”.

Les accidents de portière : un danger mortel pour les cyclistes

Certains comportements adoptés par les automobilistes peuvent facilement mettre en danger la vie des cyclistes qui circulent le long des routes françaises. Et l’un de ces risques est celui des accidents de portières, qui peuvent survenir lorsqu’un automobiliste ouvre la portière de sa voiture sans vérifier correctement si un cycliste se trouve à hauteur de sa portière.

Or de tels accidents, qui sont pourtant fréquents, peuvent s’avérer bien plus graves que les automobilistes pourraient l’envisager de prime abord, et peuvent même se solder par le décès du cycliste victime de cet accident de la route.

Utiliser la main opposée pour ouvrir sa portière peut sauver des vies

Pour réduire les risques de mise en danger de la vie des cyclistes, la Sécurité Routière vient de lancer une campagne de communication visant à faire adopter par les usagers de la route conduisant des véhicules motorisés le “Dutch Reach” ou “poignée hollandaise” en français.

Comme son nom l’indique, cette technique vient des Pays-Bas, où elle est appliquée depuis longtemps du fait de la popularité des vélos dans le pays. Pour appliquer la poignée hollandaise, les usagers de la route doivent utiliser la main opposée au côté où ils sont installés dans le véhicule pour ouvrir leur portière. Ainsi, un conducteur qui utilisera sa main droite pour ouvrir sa portière, qui est située du côté gauche de sa voiture, accompagnera forcément son mouvement d’une rotation des épaules. Il pourra alors très facilement poursuivre son geste par une rotation de la tête vers la gauche, ce qui lui permettra de vérifier par sa fenêtre qu’aucun cycliste ne s’approche de sa portière. Un passager installé du côté droit de la voiture devra, quant à lui, utiliser sa main gauche afin d’ouvrir sa portière en toute sécurité.

Vu de l interieur du capot d une voiture
Amaury Le Scornet
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2022

Les usagers de la route qui vivent près de ZFE-m déjà mises en œuvre ou qui verront le jour prochainement pourront bénéficier d’un prêt à taux zéro destiné à leur permettre de transformer leur voiture thermique en véhicule électrique.

Une aide pour le rétrofit dans les zones à faibles émissions

Les automobilistes vivant dans les zones à faibles émissions mobilité déjà installées ou à venir ne possèdent pas tous un véhicule suffisamment propre pour leur permettre de circuler en toute légalité dans ces zones. Mais changer de véhicule pour une voiture plus propre, d’autant plus à l’heure actuelle, représente un investissement qui n’est pas forcément à la portée de tous les usagers.

À partir du 1er janvier 2023, certains usagers de la route vivant dans l’une des agglomérations de plus de 150 000 habitants qui seront amenées à devenir une ZFE, si elles ne le sont pas encore, pourront sous conditions de ressources faire transformer leur véhicule thermique en un véhicule électrique grâce à un prêt à 0%. 

Un prêt conditionné par les ressources et limité par la technologie

Si la mise en place de ce nouveau prêt bancaire à 0% à destination des propriétaires de voitures thermiques afin de leur permettre de transformer leur voiture en véhicule électrique grâce au rétrofit est une bonne idée en théorie, sa mise en place va se confronter, en pratique, à la réalité conjointe des limitations de l’aide financière ainsi qu’à celles de la technologie.

Du point de vue financier, tout d’abord, seules les personnes dont le foyer fiscal ne dépasse pas 14 000 euros. Mais un autre problème vient de la possibilité de transformer son véhicule grâce au rétrofit. En effet, seul un petit nombre de kits sont actuellement homologués, ce qui limite le nombre de véhicules pouvant bénéficier du rétrofit.

Du fait de ces deux limitations, seuls 500 véhicules devraient bénéficier de cette aide sur l’ensemble de l’année 2023, pour un coût moyen estimé à 14 000 euros.

Voitures neuves alignees
Amaury Le Scornet
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2022

Après plusieurs exercices difficiles suite à la pénurie de puces entraînée par le Covid-19 et à son retrait de Russie dû à la guerre en Ukraine, le groupe automobile Renault vient de dévoiler un nouveau plan stratégique qui va chambouler totalement l’avenir du constructeur.

Renault va séparer ses activités véhicules thermiques et électriques

La première des grandes annonces réalisées par Renault ce mardi 8 novembre 2022 est celle du lancement de sa filiale Ampere, qui reprendra l’activité liée aux voitures électriques de Renault. Le groupe au losange a d’ores et déjà des ambitions extrêmement importantes pour cette nouvelle filiale, qui devra produire un million de voitures électriques de marque Renault dès 2031. Elle devrait compter pas moins de 10 000 salariés en France.

Pour financer les ambitions d’Ampere, Renault souhaite introduire sa filiale en bourse au second semestre 2023, tout en gardant une majorité importante.

Une alliance avec le constructeur automobile chinois Geely

Une autre annonce majeure faite par Renault ce mardi 8 novembre 2022 est celle liée au partage de ses activités dédiées à la motorisation thermique à 50% avec le constructeur automobile chinois Geely. L’association de ces deux acteurs du secteur automobile va donner naissance à l’équipementier Horse, qui sera spécialisé dans le développement et la fabrication de moteurs et de boîtes de vitesse, ainsi que la création de systèmes hybrides. Avec dix-sept usines et cinq centres de recherche et développement, Horse devrait compter au total 19 000 employés en Europe, Amérique du Sud et en Chine, pour un chiffre d’affaires estimé à 15 milliards d’euros.

Pilote de moto se preparant pour une course enduro
Amaury Le Scornet
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2022

La course En’Duo du Limousin, qui devait sillonner le plateau des Millevaches le samedi 5 novembre 2022, a été victime d’un défléchage intentionnel et de nombreux concurrents se sont retrouvés en état d’hypothermie. Des opposants à la course et des défenseurs du climat sont pointés du doigt.

Un défléchage des chemins validés qui ont fait s’égarer les participants

Le samedi 5 novembre 2022, les 400 participants de la course d’enduro En’Duo du Limousin se sont perdus dans les chemins de la Creuse du Sud après qu’une partie du fléchage des 150 kilomètres que comptait le parcours a été modifié à l’insu des organisateurs de l’événement. Les concurrents de la course se sont retrouvés à rouler jusqu’à tard dans la nuit ou bien à tomber en panne d’essence dans des zones sans aucune couverture téléphonique.

Au final, un certain nombre de concurrents se sont retrouvés en état d’hypothermie et deux blessés légers ont été recensés. Les organisateurs estiment qu’un décès aurait parfaitement pu survenir suite à cet acte de sabotage.

Une course fortement critiquée par les élus et défenseurs du climat locaux

Cette course, qui traverse des zones protégées Natura 2000, a fait l’objet d’un nombre important de critiques de la part d’élus et de défenseurs de l'environnement locaux, qui estimaient que le tracé de la course, pourtant validé par la Préfecture, allait mettre en danger certaines zones humides spécifiques, comme la source du Thaurion, par exemple.

Si ces défenseurs de l’environnement nient toute implication dans l’action de défléchage qui a mis en danger la vie des pilotes d’enduro, les organisateurs de l’événement ont, quant à eux, prévu de porter plainte.

Limitation 110 kmh autoroute
Amaury Le Scornet
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2022

Une étude récente montre que 68% des automobilistes français accepteraient de voir la limitation de vitesse sur les autoroutes être abaissée de 130 km/h à 110 km/h.

Les français seraient prêts à se passer des autoroutes à 130 km/h

Une étude réalisée par l’Institut Elabe auprès de 25 000 Français montre qu’à la question sur les limites de vitesse sur autoroute, 68% des automobilistes français seraient favorables à un passage des limites de vitesse sur les autoroutes à 110 km/h au lieu des 130 km/h en vigueur actuellement, notamment pour réaliser des économies d’énergie.

Cette proposition est d’ailleurs l’une de celles rejetées en 2020 par le Président de la République suite à la convention citoyenne sur le climat.

Les frictions du passage aux 80 km/h pourraient-elles se reproduire ?

La bonne acceptabilité d’une mesure visant à limiter les vitesses maximales des usagers de la route sur les autoroutes peut sembler étonnante lorsque l’on se souvient à quel point le passage des 90 km/h à 80 km/h avait été mal accueilli par les automobilistes français. Il semblerait donc que la pénurie de carburants vécue dernièrement par les automobilistes français ait changé leur attitude vis-à-vis des économies de carburant.

Pistolets de carburant d'une station service
Amaury Le Scornet
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2022

Même si le conflit social a pris fin, il faudra attendre la fin de la semaine pour que toutes les stations-service rouvrent. Actuellement, 96% des stations-service sont ouvertes, même si toutes ne proposent pas l’ensemble des carburants.

Des difficultés d’approvisionnement pour certains carburants

Alors que la raffinerie de Gonfreville a annoncé la fin de son mouvement de grève le mercredi 2 novembre 2022, le retour à la normale pour les automobilistes se fait encore attendre. En effet, même si 96% des stations-service de l’Île-de-France sont actuellement ouvertes, les stocks de tous les carburants ne sont pas au beau fixe. En effet, si les stocks de diesel atteignent 65%, les stocks de sans-plomb n’atteignent quant à eux que 35%. Or c’est un problème lorsque l’on sait que 52% des voitures conduites en Île-de-France roulent à l’essence.

Les stations-service TotalEnergies toujours en tension à cause des ristournes

Si de très nombreuses stations-service subissent encore des difficultés et se retrouvent rapidement à sec pour au moins un de leurs carburants, les stations TotalEnergies se retrouvent tout particulièrement visées par ces difficultés. En effet, TotalEnergies continue d’appliquer une ristourne supplémentaire à la pompe de 20 centimes par litre. Complémentaire de l’aide accordée par l’Etat de 30 centimes et devant prendre fin elle aussi à la mi-novembre, cette aide accordée par Total explique en grande partie le succès de ces stations-service, qui se retrouvent plus souvent à l’heure actuelle en difficultés d‘approvisionnement que les autres distributeurs de carburants.

Barriere de peage d'une autoroute
Amaury Le Scornet
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2022

La toute première autoroute payante sans barrière de péage a été inaugurée le vendredi 4 novembre 2022. D’autres autoroutes payantes sans barrières de péage devraient voir le jour dans les années qui viennent.

La première autoroute payante sans péage en France

La toute première section d’autoroute payante sans péage installée sur le territoire français a été inaugurée le vendredi 4 novembre 2022. Reliant les villes de Montmarault, dans l’Allier et Digoin, en Saône-et-Loire, l’autoroute A79 ne comporte aucune barrière de péage, tout en restant cependant payante.

Cela est possible grâce à des portiques équipés de caméras sous lesquels passent les véhicules motorisés, qui sont identifiés grâce à leur plaque d’immatriculation. Les usagers de la route n’ont donc plus besoin de s’arrêter pendant leur trajet pour régler leur passage au péage.

Une fois l’un des portiques de l’A79 passé, les conducteurs ont jusqu’à 72h pour payer le montant de leur passage sur l’autoroute à l’une des 16 bornes présentes sur leur trajet, sur internet ou bien encore grâce à un badge de télépéage.

En cas d’absence de paiement dans les 72h, l’usager de la route s’exposera à une amende de 90 euros en plus du montant de sa traversée de l’autoroute. En cas d’absence de règlement après 60 jours, l’amende passera alors à 375 euros.

Un modèle d’autoroute qui devrait s’étendre dans les années à venir

Si ce type d’autoroute est tout nouveau en France, les automobilistes devront penser à s’y habituer, puisque la plupart des autoroutes qui verront le jour à partir de maintenant devraient eux-aussi adopter ce mode de fonctionnement, comme c’est le cas par exemple pour le futur A69, qui reliera Toulouse à Castre.

Certaines autoroutes déjà existantes vont également être transformées en voyant leurs péages être transformés en portiques, comme c'est le cas par exemple pour les autoroutes A13 et A14 en Normandie, qui devraient voir leurs barrières de péage disparaître entre 2024 et 2025.

Une nouveauté qui permettra de rendre l’autoroute plus écoresponsable

La fin des gares de péage des autoroutes aura de très nombreux avantages en matière d'éco responsabilité. En effet, la disparition des barrières de péage permettra non seulement aux usagers de gagner du temps sur leurs trajets, leur permettra également de réaliser des économies de carburant et de réduire leurs émissions de CO2. En effet, la suppression de chaque gare de péage représentera autant de bouchons en moins, et donc autant de pollution en moins.

Enfin, la disparition des gares de péages permettra aussi la suppression d’un nombre important de bâtiments et de structures installées à proximité des autoroutes, qui pourront ainsi être rendus à la nature par les gestionnaires des autoroutes, ce qui participera d’autant plus au reverdissement des autoroutes.

Siphonnage de carburant
Amaury Le Scornet
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2022

Avec la pénurie de carburant qui a touché la France ces dernières semaines, certains conducteurs ont adopté des comportements nouveaux pour essayer de s’en sortir malgré les problèmes d’approvisionnement. Mais certains de ces comportements, comme le siphonnage des réservoirs, peuvent représenter des risques pour les usagers.

Une multiplication des intoxications liées au siphonnage des réservoirs

Dans un Tweet publié le 28 octobre 2022, le centre hospitalier d’Angers a alerté sur une observation extrêmement préoccupante réalisée par son personnel soignant depuis la mi-octobre : une multiplication par cinq des intoxications liées à des siphonnages de réservoirs.

Car si les intoxications liées au siphonnage des réservoirs de carburant sont fréquentes depuis une dizaine d'années, elles ne représentaient, pour le centre anti-poisons du CHU d’Angers qu’une vingtaine d’appels tous les mois. Mais à cause de la pénurie de carburant qui a secoué la France, les appels suite à des intoxications à cause des siphonnages de réservoirs ont été multipliés par 5, notamment entre le 9 et le 18 octobre.

L’ingestion de carburant, un incident posant de nombreux problèmes

Un certain nombre d’usagers de la route ont commencé à siphonner des réservoirs de carburant avec la bouche, ce qui représente un certain nombre de risques pour les usagers. L’ingestion de carburant, ce qui représente la raison première derrière les appels au centre anti-poison d’Angers. 

En cas d’ingestion de carburant, les usagers connaîtront des rots, puis des douleurs abdominales importantes ainsi que des diarrhées. Si ces troubles peuvent être importants, le véritable risque serait en cas de pneumonie chimique si le carburant devait toucher les bronches, ce qui peut arriver lorsque les personnes boivent de l'eau en grande quantité ou se font vomir après avoir siphonné du carburant avec la bouche.

Le CHU d’Angers indique que le meilleur moyen d’éviter ce type d’incident reste de ne pas siphonner les réservoirs de carburant avec la bouche.

garagiste inspectant une moto
Amaury Le Scornet
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2022

Alors que le gouvernement avait abrogé, il y a quelques mois, le décret visant à faire appliquer la décision de mise en place du contrôle technique pour les deux-roues motorisés, cette décision vient d’être jugée comme étant illégale par le Conseil d’État.

Le contrôle technique des deux-roues motorisés devra être mis en place

Le lundi 31 octobre 2022, le Conseil d’État a statué sur l’abrogation du décret du 9 août 2021, qui a eu lieu le 25 juillet dernier et qui devrait permettre la mise en application de la directive Européenne de 2014 demandant à tous les États européens de mettre en place un contrôle technique spécifiquement pensé pour les deux-roues motorisés.

Alors que le gouvernement avait abrogé cette obligation afin de ne pas embêter les Français car ce n’était pas le moment, le Conseil d’État a jugé que cette décision était illégale. Le Conseil d’État a indiqué que, de par son impact direct et significatif sur l’environnement, la mise en application du contrôle technique pour les deux-roues motorisés devait faire l’objet d’une consultation auprès des français, et que les alternatives proposées par le gouvernement ne permettaient pas de répondre aux exigences de la directive européenne.

Vers un contrôle technique le moins contraignant possible

Si le ministère des Transports a indiqué qu’il prenait acte de la décision du Conseil d’État, il a aussi communiqué autour du fait que ce décret ne rentrerait pas immédiatement en application et qu’il ferait l’objet d’une concertation avec les différents acteurs du secteur, notamment la Sécurité Routière et les associations de conducteurs de deux-roues motorisés.

Le ministre des Transports Clément Beaune a indiqué sur France 2, le mardi 1er novembre 2022, que ce nouveau contrôle technique ne rentrerait pas immédiatement en vigueur, et qu’il serait le moins pénible possible pour les propriétaires de deux-roues motorisés.

Drapeaux devant le parlement europeen
Amaury Le Scornet
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2022

L’Union Européenne s’inquiète des effets du plan d’investissement américain sur la transition écologique, qui met en place des mesures discriminatoires risquant de mettre en péril les exportations de voitures électriques européennes à destination de l’Amérique.

L'Inflation Reduction Act met en péril les exportations de voitures européennes aux États-Unis

L’Inflation Reduction Act, ratifié cet été Outre-Atlantique, représente le plan d’investissement le plus ambitieux jamais adopté en matière de protection de l’environnement. Au total, ce ne sont pas moins de 370 milliards de dollars qui seront investis afin de construire des éoliennes, panneaux photovoltaïques et autres voitures électriques.

Mais certaines des mesures intégrées dans cet acte font grincer des dents de notre côté de l’Océan Atlantique. C’est notamment le cas pour le crédit d’impôt de 7 500 dollars qui sera accordé aux américains qui achèteront une voiture électrique fabriquée aux États-Unis, et dont la batterie a également vu le jour en Amérique.

Bon nombre de constructeurs automobiles européens ont d’ores et déjà pointé du doigt cette mesure, arguant qu'elle était discriminatoire envers leurs véhicules.

Les 27 prêts à négocier avec le gouvernement américain

Si la situation alerte les gouvernements des 27 pays membres de l’Union Européenne, elle n’en n’est pas encore à un stade d’une confrontation directe portée devant de l’Organisation Mondiale du Commerce.

En effet, les différents ministres européens du commerce ont pu faire part de leurs inquiétudes à Katherine Tai, l’ambassadrice américaine au Commerce, et des gages de bonne volonté auraient été émises par les deux parties.

Mais preuve que les inquiétudes des pays européens ne sont pas infondées, d’autres États comprenant eux aussi de grands noms de l’industrie automobile, tels que le Japon ou bien encore la Corée du Sud, s’inquiètent également du sort réservé à leurs voitures exportées suite à la mise en application de l’Inflation Reduction Act dans sa forme actuelle.

L’Allemagne avait, il y a quelques semaines, alerté sur le risque de voir la situation se transformer en guerre tarifaire entre les États-Unis et l’Union Européenne, à cause notamment des mesures prévues dans l’Inflation Reduction Act.